Pourquoi les batailles du coucher deviennent plus difficiles en automne (et comment les gagner)

Il fait nuit, l'heure du coucher sonne, et pourtant, votre enfant est bien réveillé et affirme n'avoir pas sommeil. Si cette situation vous est familière, rassurez-vous, vous n'êtes pas seul(e). Chaque automne, lorsque les jours raccourcissent et que les horaires changent, l'heure du coucher se transforme soudain en véritable bataille chez moi aussi.

Durant cette période de transition saisonnière, mes enfants ont souvent du mal à se détendre car leur corps n'est tout simplement pas prêt à dormir. S'ensuivent alors les batailles du coucher. Certaines nuits se terminent paisiblement lorsque je reste calme et que je reste avec eux jusqu'à ce qu'ils s'endorment. D'autres nuits, le stress monte, l'heure du coucher s'éternise et je perds la moitié de ma soirée. Ces nuits blanches nous affectent tous : je le remarque dans l'humeur et la gestion des émotions de mes enfants le lendemain, et je le ressens dans la perte de mon propre temps de détente.

Si l'automne présente des défis uniques, il existe des stratégies simples pour faciliter l'heure du coucher, aussi bien pour les enfants que pour les parents.

Pourquoi l'heure du coucher est plus difficile en automne

Des journées plus courtes, des signaux de sommeil plus difficiles à repérer

En été, il est facile de se fier à la lumière du soleil pour réguler le rythme biologique de nos enfants. Mais lorsque le soleil se couche plus tôt en automne, tout est chamboulé. Mes enfants se plaignent souvent : « Il n'est pas encore l'heure d'aller au lit », même si l'horloge (et ma patience) disent le contraire.

Le bouleversement de l'heure d'été

Ce changement d'heure d'une heure peut paraître insignifiant pour les adultes, mais il est très difficile à vivre pour les enfants. Chaque année, je me prépare à une semaine de nuits blanches et de réveils aux aurores. J'ai appris que si la transition n'est pas progressive, toute la famille est déréglée.

Soirées d'automne plus animées

À l'arrivée de l'automne, les douces soirées d'été ne sont plus qu'un lointain souvenir. Entre les activités extrascolaires, le dîner en famille et les devoirs, nos soirées sont souvent surchargées, ne nous laissant que peu de temps pour nous détendre avant d'aller au lit.

Comment les troubles du sommeil automnaux affectent les enfants (et les parents)

Lorsque l'heure du coucher est repoussée, les répercussions se font rapidement sentir chez nous.

Ils tergiversent et résistent encore. Mes enfants sont passés maîtres dans l'art de repousser l'heure du coucher quand leur corps n'est pas prêt à s'endormir : une gorgée d'eau de plus, un autre passage aux toilettes, une autre histoire. J'ai compris qu'ils ne sont pas simplement « difficiles » ; les changements de saison peuvent vraiment perturber l'endormissement des enfants à leur heure habituelle.

Irritabilité et difficultés de concentration durant la journée. C'est le lendemain matin que la différence est la plus flagrante. Se coucher tard signifie presque toujours plus d'irritabilité, des émotions plus fortes et une moindre concentration à l'école ou pendant les loisirs. Leur capacité à gérer leurs émotions est tout simplement altérée lorsque le sommeil est perturbé.

Un stress supplémentaire pour les parents. Et puis il y a nous, les parents. Les couchers tardifs grignotent le peu de répit dont je dispose une fois les enfants endormis. Certains soirs, j'ai l'impression de passer directement du chaos des enfants à l'effondrement dans mon propre lit. Cela ne laisse guère de temps pour se ressourcer, ce qui ne fait qu'accroître le stress.

Comment gagner les batailles du coucher cet automne

Si l'heure du coucher vous semble plus difficile à l'automne, vous n'êtes pas le seul. La bonne nouvelle, c'est que quelques petits changements peuvent faire toute la différence. Voici ce qui a fonctionné chez nous :

Instaurez des routines régulières. Les enfants s'épanouissent grâce à la prévisibilité. Bain, histoire, câlin… quelle que soit votre routine, la respecter leur indique clairement qu'il est temps de se détendre. Les soirs où nous sautons des étapes ou les expédions, je constate que leur résistance au coucher augmente considérablement.

Anticipez les changements d'heure. Ce passage à l'heure d'hiver peut être catastrophique si vous n'y prenez pas garde. Croyez-moi, j'en ai fait l'expérience. J'ai appris à décaler mon heure de coucher de 10 à 15 minutes avant le changement d'heure. Ce n'est pas la solution idéale, mais ça permet d'éviter les crises de fatigue les plus intenses.

Préparez le terrain pour le sommeil. Un espace sombre et calme est essentiel. Chez nous, on tamise la lumière bien avant l'heure du coucher pour que chacun comprenne que le sommeil approche. C'est un geste si simple, mais je constate une grande différence sur la rapidité avec laquelle mes enfants s'endorment.

Supprimer les écrans avant le coucher. C'est difficile, mais ça vaut vraiment le coup. On a instauré une règle : pas d'écrans au moins une heure avant d'aller au lit. À la place, on joue à un jeu de société ou on fait une petite promenade. Ça permet de passer une soirée agréable et conviviale, sans la lumière crue des écrans qui stimule les enfants.

Utilisez les signaux naturels du sommeil. Un bain chaud, un pyjama douillet et des rituels apaisants sont autant d'éléments qui contribuent à un sommeil paisible. Les soirs où je néglige ces petits signaux, mes enfants mettent plus de temps à s'endormir – et honnêtement, moi aussi.

Un soutien nutritionnel. Une alimentation équilibrée contribue grandement à un meilleur sommeil, mais un coup de pouce supplémentaire peut parfois s'avérer utile. C'est là qu'un complément alimentaire pour enfants au coucher, comme Hiya Bedtime, peut être une aide précieuse pour les familles confrontées aux troubles du sommeil saisonniers.

Transformer les batailles du coucher en moments de connexion

Avant, je pensais que les difficultés du coucher signifiaient que je m'y prenais mal. Maintenant, je les vois comme une étape normale de notre vie : imparfaite, certes, mais pleine d'amour. Ces moments ne dureront pas éternellement, et un jour viendra où mes enfants s'endormiront seuls, quelle que soit la période de l'année.

La transition automnale apportera toujours son lot de nouveaux défis, mais avec des routines régulières, un peu d'organisation et la volonté d'accepter les aspects moins reluisants, l'heure du coucher peut ressembler moins à une bataille qu'à une occasion de se connecter.