Astuces parentales pour les vacances d'été : comment je concilie travail, loisirs et deux enfants à la maison
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Un jour, vous préparez les déjeuners, vous vous dépêchez de déposer les enfants à l'école et vous profitez de quelques heures de travail au calme. Le lendemain ? Vous arbitrez les disputes entre frères et sœurs, vous remplissez sans cesse les boîtes à goûter et vous entendez « Maman, regarde ça ! » en boucle, le tout avant 9 h du matin.
Même en tant qu'ancienne mère au foyer, le passage du rythme scolaire à un été passé à la maison avec les enfants a été difficile. Je devrais être habituée, non ? Mais maintenant que je travaille à domicile, jongler entre les échéances professionnelles et la présence de deux jeunes enfants toute la journée est devenu… insurmontable.
Et même si j'adore passer plus de temps avec eux, il m'arrive aussi, le matin, de perdre complètement mon sang-froid. Soyons honnêtes, ça arrive. L'important, c'est la suite : les excuses, la réparation, le rappel que nous sommes tous encore en train d'apprendre.
Si vous vous trouvez dans cet entre-deux – entre l'envie d'être pleinement présent et le besoin d'un instant pour réfléchir (ou, tout simplement, finir une phrase) –, vous n'êtes pas seul. Cette période est magnifique, bruyante, chaotique et regorge de petites occasions de renouer avec nos enfants et avec nous-mêmes.
Dans ce blog, je partage mes astuces parentales, mes changements d'état d'esprit et mes petites victoires qui m'aident à traverser cet été sans perdre la joie (ni la tête). C'est parti !
1. La connexion n'a pas besoin d'être constante, elle doit être intentionnelle.
Quand vos enfants sont à la maison toute la journée, il est facile d'avoir l'impression qu'il faudrait en faire plus : jouer davantage, interagir plus avec eux, créer plus de souvenirs. Mais en réalité, vous n'avez pas besoin d'être disponible 24 h/24 et 7 j/7 pour que votre enfant se sente aimé et proche de vous. Ce qui compte le plus, c'est la qualité de votre attention, pas la quantité.
Parfois, créer des liens signifie dire oui à quelque chose qui vous fait un peu grincer des dents, comme la pâte gluante.
Pour preuve : hier, mes deux enfants et leur cousin de 9 ans n’avaient qu’une envie : faire de la pâte à modeler. J’ai failli refuser (parce que, soyons honnêtes, c’est salissant et stressant, et pas vraiment ma conception du divertissement). Mais j’ai pris une grande inspiration, j’ai rassemblé les ingrédients, j’ai posé une règle claire : ça devait rester à la table de bricolage, et on a fait de la pâte à modeler ensemble.
Vingt minutes de jeu guidé et interactif m'ont permis de profiter d'une heure entière – oui, une heure complète ! – de jeu joyeux et autonome, rempli de cris de joie, de bulles de slime et sans aucune interruption. Ça valait vraiment le coup.
En résumé ? De courts moments de connexion attentive et intentionnelle peuvent préparer vos enfants à de plus longues périodes d’autonomie. Et vous n’avez pas besoin d’être disponible à chaque instant. Il suffit d’être présent aux moments importants.
Même un petit puzzle, une pause lecture ou une activité manuelle peuvent répondre au besoin d'attention de votre enfant et vous libérer pour les 45 minutes de calme dont vous rêviez.
2. Encourager le jeu autonome (sans culpabilité)
Le jeu autonome est une compétence. Et comme toute compétence, elle demande du temps pour se développer. Il est tout à fait normal que votre enfant résiste au début ou vous demande des idées toutes les cinq minutes. Cela ne signifie pas que vous vous y prenez mal ; cela signifie simplement qu’il est encore en train d’apprendre.
L'une des clés de mon succès ? Préparer le terrain. Au lieu de dire « allez jouer », lancez une invitation claire :
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«Voici vos Magnatiles. Pouvez-vous me construire un zoo ?»
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« Envie de dessiner un menu pour votre restaurant imaginaire ? Je vais vous aider à démarrer. »
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« Combien de livres pouvez-vous "lire" à vos peluches pendant que je travaille ? »
Et vous vous souvenez de l'activité avec la pâte à modeler ? Ça a fonctionné parce que je leur ai d'abord accordé quelques minutes d'attention exclusive. Ce court moment de connexion a stimulé leur créativité et m'a permis de faire quelques autres choses.
De plus : résistez à la pression de devoir les divertir à chaque instant. L’ennui est souvent source des idées les plus novatrices (à terme). Si vous avez posé les bases, laissez-les trouver la suite, même si cela commence par quelques plaintes.
L’éducation parentale sans culpabilité repose sur la conviction que laisser à son enfant l’espace de jouer indépendamment est bénéfique pour vous deux .
3. Créez un rythme estival décontracté (qui donne à chacun un peu de liberté)
Soyons honnêtes : l’été n’a pas besoin d’un emploi du temps figé par des couleurs. Mais un peu de structure ? Ça fait du bien à tout le monde.
Après quelques matins chaotiques, j'ai réalisé que mes enfants n'étaient pas les seuls à avoir besoin de régularité. Moi aussi. Alors, nous avons commencé à suivre un rythme très simple :
Matin = jeux en extérieur ou sortie
Après-midi = temps calme, activités manuelles ou temps d'écran
Le soir = moment en famille, dîner et rituel du coucher.
Ce n'est pas rigide, mais c'est prévisible . Et cette prévisibilité engendre un sentiment de calme, surtout lorsque les jours commencent à se ressembler.
Inutile de tout planifier à l'heure près. Il suffit de créer quelques points de repère dans votre journée : une collation en milieu de matinée, une sortie régulière au parc, une histoire après le déjeuner. Ces moments privilégiés offrent à vos enfants des repères et vous permettent d'organiser votre travail ou vos moments de détente en fonction.
Il s'agit moins de contrôler la journée que de lui donner une forme harmonieuse.
4. Lâchez les rênes (et faites simple)
L'été n'a pas besoin d'être magique tous les jours, et essayer de le rendre parfait peut gâcher tout le plaisir.
J'ai constaté que lorsque j'arrête de tout contrôler (le désordre, l'emploi du temps, les relations entre frères et sœurs), tout le monde passe un meilleur moment (surtout moi). Cela signifie :
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Oubliez les créations dignes de Pinterest et adoptez la version en 5 minutes.
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Dire oui aux glaces dans le bain ou aux pique-niques pour le petit-déjeuner dans le salon.
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Garder des attentes réalistes et des plans flexibles.
La vérité ? La plupart des enfants se souviennent de l' ambiance estivale , pas de l'ampleur des activités. Une journée passée à dessiner à la craie sur le trottoir, à jouer dans l'eau et à déguster une pastèque bien fraîche peut être tout aussi joyeuse qu'une grande sortie.
Lorsque je relâche la pression, je laisse plus de place au rire, à la créativité et à ces moments spontanés qui me rappellent : cette saison est courte, et la simplicité peut encore être spéciale.
5. Lorsque vous le perdrez (car cela arrivera), réparez et réinitialisez-le
Soyons réalistes : cet été, vous allez perdre patience. Peut-être avant le petit-déjeuner. Peut-être avant le café. Peut-être parce qu'un enfant se plaint et que l'autre vient de vider du sable cinétique dans les cheveux de son frère ou de sa sœur.
Ça arrive. Et quand ça arrive ? Vous n'êtes pas un mauvais parent, vous êtes juste un être humain.
Pour moi, ça se traduit par des cris quand je suis submergée… généralement déclenchés, vous l’aurez deviné, par des cris. On appelle ça mon moment « maman-ster ».
Ce qui compte le plus, c'est la suite. J'essaie de faire une pause, de m'excuser et d'aller de l'avant, avec compassion pour eux et pour moi-même.
Et quand tout le monde est encore un peu déboussolé, nous utilisons ce que nous appelons chez nous des « techniques de relaxation » pour reprendre le contrôle :
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Respiration du dragon : trois inspirations courtes, une expiration longue
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Serrez les poings et contractez tous les muscles de votre corps, puis relâchez en respirant profondément.
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Prenez l'air , même si ce n'est que dans différents coins de la pièce.
Ce ne sont pas que des techniques pour les enfants ; elles m’aident aussi à me ressaisir. Et nous essayons de les mettre en pratique avant de perdre notre sang-froid.
L'été est long. Les émotions sont à fleur de peau. Mais chaque réparation est l'occasion de montrer l'exemple, et c'est encore plus important que de garder son calme : comment gérer les moments difficiles.
En conclusion : un peu de créativité (et de flexibilité) peuvent faire toute la différence.
Avoir de jeunes enfants à la maison pour les vacances d'été n'est pas une mince affaire, surtout lorsqu'il faut jongler entre le travail, les responsabilités et le refrain incessant de « regarde ça ! »
Mais un peu de créativité, quelques moments privilégiés et la liberté de lâcher prise peuvent faire toute la différence. Inutile d'avoir des plans parfaits ni d'être constamment présent, il suffit de quelques astuces parentales, d'un rythme flexible et de savoir se rattraper quand les choses dérapent.
Et si vous êtes en plein cœur de cette période un peu chaotique, rassurez-vous, vous n'êtes pas seul(e). Je vous souhaite un été simple, riche en moments partagés et juste assez chaotique pour être mémorable. Vous allez y arriver !